adoption_agencies_385x261Le droit à la vie

(Texte d’un diaporama sur l’avortement, traduit de l’américain)


 

Pour commencer, voyons ensemble ce qui constitue un « être humain vivant », une « personne » vivante.

Tout d’abord définissons le mot « vivant ». Vivant signifie « qui grandit, qui se développe et parvient à maturité, qui remplace ses propres cellules lorsqu’elles meurent ».

Puis définissons le mot « humain ». Humain signifie « qui appartient à l’espèce des Homo Sapiens ». Les êtres humains sont distincts de tous les autres êtres vivants en ce que chacune de leurs cellules compte 46 chromosomes. Ils ne font pas partie de la famille des lapins, ni des carottes, etc.

Définissons enfin le mot « personne ». On peut donner à ce mot une bonne dizaine de définitions différentes, selon le domaine dans lequel il est employé. En théologie, de façon générale, on parlera de « personne » au moment où l’âme est créée.

Alors qu’entend-on par « vie humaine » ? C’est la question fondamentale et préalable, qu’il faut prendre le temps de peser et de discuter, et à laquelle il faut apporter une réponse. On ne peut l’écarter ni l’ignorer.

 

On doit regarder les choses en face, en toute honnêteté. C’est de la réponse à cette question que dépend toute la problématique de l’avortement : si ce qui est en train de se développer dans le ventre de la mère n’est pas une vie humaine, mais seulement un amas de tissu cellulaire, alors ce dernier ne mérite pas grande considération de notre part.

 

La première question est donc : s’agit-il d’une vie humaine ? Comme nous le verrons, la réponse est sans équivoque : Oui, il s’agit bien d’une vie humaine.

Et c’est là une réponse médicale et scientifique, où nous ne faisons intervenir ni la philosophie ni la religion.

 

La seconde question est la suivante : devons-nous accorder une même protection juridique à tous les êtres humains ? Ou bien devons-nous permettre une discrimination vis-à-vis d’une certaine catégorie d’êtres humains ― à savoir ceux qui ne sont pas encore nés ?

― Extraits de « Why Can’t We love Them Both » [« Pourquoi ne pouvons-nous pas les aimer tous les deux ? », à savoir l’enfant et la mère, NDLT] du Dr. and Mme. J.C. Willke

 

Quand la vie commence-t-elle ?

« Il n’est pas de moment plus crucial dans notre existence et notre développement que lorsque les 23 chromosomes de notre père s’associent aux 23 chromosomes de notre mère pour former une même et unique entité biologique, qui n’existait pas jusque là. »

« Il n’est pas de moment plus juste, plus approprié, pour commencer à parler d’être humain que le moment de la fertilisation. Et ne laissez personne vous persuader que la conception a lieu à un autre moment, car cela viendrait contredire les données mêmes de l’embryologie. »

« Ajoutons que le fait de refuser à l’embryon le statut d’être humain à cause de sa petite taille n’a, de toute évidence, rien de scientifique. Comme si la qualité d’être humain dépendait de sa taille. En tout état de cause, il s’agit là d’une réalité embryologique, qu’aucun manuel d’embryologie ne contredit : le  nouvel être humain est formé au moment de la fertilisation. » ― Le Dr. Fritz Baumgartner, MD

 

FERTILISATION = CONCEPTION

 

Le spermatozoïde et l’ovule fusionnent dans la trompe utérine pour former un être humain unique : en se combinant, les 46 chromosomes prédéterminent toutes les caractéristiques physiques d’une personne.

Évacué dans l’utérus, l’embryon en développement recherche un endroit approprié pour y élire domicile… Il ne mesure que 4 ou 5 millimètres, mais grandit rapidement. Et c’est le point de départ d’une formidable nouvelle vie : un nouveau bébé !

 

« C’est la première chose qu’on m’a apprise dans mes études de médecine : la vie humaine commence au moment de la conception. Donc, à quelque stade que ce soit, de la conception à l’âge adulte, toute interruption constitue une interruption de vie humaine. »

― Le Dr. Jérôme Lejeune, premier professeur de génétique à l’Université de médecine de Paris (à qui l’on doit la découverte de l'anomalie chromosomique à l'origine de la trisomie 21)

 

Intelligence et personnalité

Votre façon de penser et de ressentir  étaient déjà inscrite dans votre code génétique.

Au moment de la conception, vous étiez déjà essentiellement ce que vous êtes, dans toute votre individualité.

Des chiffres qui donnent froid dans le dos !

Depuis l’arrêt « Roe versus Wade », en 1973, aux États-Unis ― décision de la Court Suprême qui légalisa l’interruption de grossesse dans l’ensemble des 50 états ―, le gouvernement rapporte que plus de 43 millions d’avortements ont été pratiqués sur quelques 27 millions de femmes. On estime que 43% des femmes ont subi une interruption de grossesse avant l’âge de 45 ans.

Environ 3700 IVG sont pratiquées chaque jour aux É.-U., soit 1,37 millions par an. Dans le monde, on en compte approximativement 46 millions par an.

1% seulement des avortements sont pratiqués pour raison de viol ou d’inceste.

6% pour des raisons de santé, que ce soit du côté de la mère ou de l’enfant.

Mais 93% de toutes les IVG sont pratiquées pour des raisons socio-économiques.

 

La cruelle vérité sur la « partial birth abortion »

[Note : on appelle aussi cette méthode « avortement par accouchement partiel ». Elle consiste à déclencher l’accouchement à partir de quatre mois de grossesse ― voire jusqu’à son terme ― puis à tuer l’enfant, généralement par aspiration de la cervelle, pour réduire le diamètre de sa tête et permettre son évacuation. NDLT.]

Lorsque ce type de procédure est arrivé à la connaissance du public, ses partisans ont affirmé qu’il n’en était pratiqué que quelques centaines par an. En réalité, cette épouvantable méthode, utilisée dans les cas où la grossesse est avancée, est pratiquée des milliers de fois par an. En 1995, le docteur McMahon, médecin avorteur, a reconnu en avoir pratiqué plus de 2000.

Dans une interview devant la Commission des affaires judiciaires de la Chambre des représentants, le docteur Martin Haskell a admis que « la majorité des fœtus avortés de cette manière demeurent en vie jusqu’à la fin de l’opération ».

La plupart des bébés avortés de cette manière le sont entre leur 20ème et 24ème semaine. Toutefois, il en est d’autres qui sont ainsi avortés durant le neuvième mois ! Ces faits ont été reconnus en 1995, devant la sous-commission des affaires judiciaires de la Chambre des représentants, par le Dr. McMahon, qui a présenté un diagramme accompagné de ses explications montrant qu’il avait avorté des foetus parfaitement viables âgés de six à neuf mois !

Le Dr. Haskell a reconnu, dans une interview enregistrée accordée au Journal médical américain : « … Je serai très franc avec vous : la plupart des avortements que je pratique dans cet intervalle des 20 à 24 semaines sont matière à option (pas nécessaires sur le plan médical)… Dans mon cas particulier, je dirais que 20 pour cent sont effectués pour des raisons génétiques, alors que les 80 autres pour cent sont purement une question de choix de la part du client. »

 

Tels sont les faits, aussi dérangeants soient-ils.

Dans ce pays, les médecins provoquent des « accouchements partiels » puis tuent des bébés qui sont à deux doigts de la naissance. Pour nombre d’entre eux, on pourrait les laisser naître puis les mettre directement dans les bras de couples sans enfants qui désirent en adopter. Au lieu de cela, ils sont supprimés de façon cruelle.

 

Jamais dans les temps modernes ― sauf pour un petit groupe de médecins en Allemagne sous Hitler, ainsi que sous Staline en Russie ― le droit à l’existence pour un être humain ne s’est vu mesuré par l’utilité économique ou sociale de celui-ci.

Jamais dans les temps modernes ― sauf pour les médecins nazis ― une certaine perfection physique n’a été requise comme condition nécessaire pour pouvoir continuer de vivre.

Jamais ― depuis la loi romaine concernant le « pater familias » ― on n’a vu une grande nation du monde accorder à un père ou une mère un tel pouvoir de vie ou de mort sur leurs enfants.

Jamais, dans les temps modernes, l’État n’a ainsi accordé à ses citoyens le pouvoir juridique absolu de faire disparaître une autre personne dans le but de résoudre ses problèmes personnels ou socio-économiques. Or, si le fœtus est bien un être humain vivant, la décision rendue par la Cour suprême des É.-U, ainsi que toutes les lois des autres pays qui favorisent l’avortement, légalisent tout ce qu’on vient de mentionner. Elles vont à l’encontre de l’une des valeurs fondamentales de l’Occident et la renie complètement. Elles sont l’acceptation d’une nouvelle éthique pour laquelle la vie n’a qu’une valeur relative. Le simple fait d’exister n’est plus suffisant pour conférer à chaque être humain le droit de vivre.

Extraits de « Why Can’t We Love Them Both » [« Pourquoi ne pouvons-nous pas les aimer tous les deux? »], du Dr. et de Mme J.C. Willke.

 

L’enfant avant la naissance

S’il n’est pas vivant, comment expliquer qu’il grandisse ?

S’il n’est pas un être humain, à quel espèce appartient-il ?

S’il n’est pas un enfant, pourquoi suce-t-il son pouce ?

Alors s’il est vrai qu’il est vivant, qu’il est un enfant et un être humain, pourquoi est-il permis de le tuer ?

Les enfants nous viennent tout droit du Ciel ! Ils des petits anges tombés du Ciel !

Ce sont eux qui apportent la vie au monde ! Ils en font la joie, la beauté, l’excitation, l’enthousiasme et tout le reste… Il n’est rien de plus beau qu’un enfant !

Alors, de grâce, refusez l’avortement !

(Traduction : Berniris)

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